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CÉLINE BANZA LES PIEDS SUR TERRE ET LA TÊTE DANS LES ÉTOILES

La rédaction par La rédaction
août 10, 2021
Temps de lecture: 6 mins read
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CÉLINE BANZA LES PIEDS SUR TERRE ET LA TÊTE DANS LES ÉTOILES

Céline Banza (24 ans), artiste musicale congolaise à succès, a obtenu en 2019 le Prix RFI Découvertes. En janvier 2021, elle sort son premier album « Praefatio », largement plébiscité par le public et la critique. L’interprète de « Tere Mbi » se livre à cœur ouvert à votre magazine sur son parcours et sa personnalité.

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Comment « Praefatio » a-t-il été accueilli ?

Céline Banza : Je suis surprise des retours. Avant la sortie, j’avais beaucoup de doutes, et de peurs. L’accueil a largement dépassé mes attentes. Les gens écoutent l’album, le payent, et me font énormément de commentaires. Tout est positif jusque-là. Je garde les pieds sur terre.

À quel point ta vie a-t-elle changé ?

C.B. : Depuis un moment, ce n’est plus comme avant. Une tournée (Praefatio Africa Tour) avait déjà eu lieu. À Kinshasa ensuite, j’avais préparé la reprise de la tournée. Je ne sors pas beaucoup, mais je participe à plusieurs évènements à distance. Je vis tous ces changements encore en mode virtuel. Je m’investis beaucoup pour donner vie à mes rêves. Ce qui m’arrive me comble, en tout cas !

Et tu enchaînes aussi les rencontres avec les médias nationaux et internationaux…

C.B. : Exactement. Je ne me tourne vraiment pas les pouces depuis « Praefatio ». Je dis souvent à Christian Filo, mon manager, que je suis éreintée. En même temps, si le public peut m’écouter partout dans le monde, c’est grâce aux médias. C’est parfois harassant, j’aurais aimé me reposer de temps en temps. Cela dit, de cette manière, et malgré l’arrêt des activités culturelles, je peux rester en contact avec mon public.

Revenons un instant sur ta carrière. Révélation The Voice 2017, Prix Découvertes RFI  2019, « Praefatio » chez Bomaye 2021 : elle est fulgurante !

C.B. : Ça se passe très vite, et je ne pourrais jamais prédire toutes ces choses. Ma vie est toujours émaillée de surprises. Lors de « Révélation The Voice 2017 », je ne suis pas restée longtemps ; mais un bon coach m’a encadré, Asalfo. Il s’est montré honnête envers tous les participants.

Je me souviens de mon élimination. Il m’a dit « écoute Céline, si tu veux être sous les projecteurs, tu dois te donner les moyens d’y arriver. J’ai vu en toi quelque chose et tu as le talent nécessaire ». J’ai pris son conseil à cœur et l’ai mis en application dès mon retour à Kinshasa.

Je me suis entourée de musiciens, en même temps je devais suivre les cours et les concerts ou spectacles gratuits. J’avais soif de scène, je vivais dans mes rêves. En 2019, j’ai participé à tous les festivals de l’année avec mes sons, sans clips ou musiques sur les plateformes au préalable. Quand j’ai rencontré Marie Audigier, directrice de l’Institut-Français de Brazzaville, elle m’a écouté pendant un concert et m’a parlé du Prix RFI. Elle m’a conseillé d’envoyer ma candidature, c’était la dernière semaine pour s’inscrire.

À mon retour à Kinshasa, pendant trois jours, j’ai enregistré quelques chansons, et j’ai postulé le dernier jour ! RFI m’a dit que j’étais retenue, mais mon manque de visibilité sur les plateformes posait problème. C’était difficile, je suis arrivée en finale avec une seule chanson, sans clip et une photo. Je ne m’attendais pas du tout à gagner. Le clip « Te Rembi » sort à deux ou trois jours de la clôture des votes pour le Prix Découvertes. Au final, j’étais la lauréate. C’est le travail de patience, d’équipe.

Comment as-tu décidé de signer chez le label « Bomaye » ?

C.B : Pour Bomaye, c’est une histoire particulière. Je préparais un concert avec African Music Forum, pour sa deuxième édition. Lors de la soirée privée entre les partenaires et des maisons de production, je ne chantais qu’avec ma guitare. À un moment Filo monte sur la scène, pour déclarer qu’il me veut dans son équipe. Je suis restée ébahie. Après, il a réitéré son intention. Il paraissait sûr de lui, déterminé. Je lui ai demandé de patienter pour que la pression du Prix Découvertes passe. Il m’a affirmé qu’il ne changerait pas d’avis, même si je ne devais pas gagner (…) j’ai jeté mon dévolu sur lui.

Quels souvenirs gardes-tu de ta formation à l’Institut National des Arts ?

C.B : De très bons. Mes études là-bas m’ont énormément aidé, d’où mon choix de chanter en ngbandi. J’y ai étudié la musique, notamment l’ethnomusicologie, pour ne jamais oublier le lien entre la musique et les hommes. Grâce à ces études, j’ai mieux compris les cultures de la RDC. À la chorale de l’INA, on chantait dans nos langues. En parallèle, j’étais en train de créer mon album, alors l’idée m’est venue de traduire quelques chansons en ngbandi. J’y ai pris beaucoup de plaisir, et cela m’a permis de parler de moi, de mes origines, de ma culture, de la beauté de la RDC.

Tu as confié que ton enfance n’a pas été de tout repos. Veux-tu bien nous en parler ?

C.B. : Après le décès de mon père, la famille avait décidé de nous amener à Kisangani. Les premières années ont été belles, mais, après, ça a tourné au vinaigre, entre injustices, manque d’affection et d’amour. On a accusé ma petite sœur d’être une sorcière, et moi également. On nous rejetait. Pour ma famille, mon choix de faire de la musique voulait dire que j’allais devenir fille-mère ou prostituée, ou toucher à des fétiches, on me l’a dit en face. Personne ne m’a soutenu, mais la musique m’a grandement aidé. J’ai ensuite rencontré dans le milieu de nombreuses personnes qui m’ont épaulée, Faustin Linyekula, Dorine Mokha, Frank Mokha, Djino Alolo, Suguy wa Ngoy. Le directeur technique Antoine Ndongala m’a traité comme sa propre fille, et les autres m’ont adopté comme leur petite sœur. Je chantais avec eux et, une fois, on a organisé un concert à l’Alliance française de Kisangani, en 2013. J’ai alors décidé de continuer dans la musique, et de m’inscrire à l’INA.

« Sur le pavé » se réfère à une partie de ton enfance, et on sent que tu n’as pas oublié ce que vivent des milliers d’enfants aujourd’hui encore…

C.B. : Exactement. Ce morceau reflète la triste situation de notre pays. À cause de la conjoncture économique, les parents ne prennent pas toujours soin comme il faut de leurs enfants. Les enfants que l’on trouve dans la rue sont abandonnés, n’ont pas de parents. D’autres en ont, mais ne sont pas suivis. La maman doit se lever très tôt pour rentrer tard, exténuée, même chose pour le papa. Il me tenait à cœur de le rappeler.

La guitare se retrouve dans toutes tes chansons…

C.B. : La guitare, c’est mon instrument préféré, et ma force. Ça a commencé depuis mon tout jeune âge, à 6 ou 7 ans, quand mon père m’en a offert une, que je garde toujours avec moi depuis. Quand je la regarde, je pense à mon père, inévitablement. À l’INA, je devais trancher entre le chant et la guitare, je n’ai pas réfléchi, et j’ai choisi la guitare. Ainsi, mon père reste constamment à mes côtés.

Où puises-tu ton inspiration ?

C.B. : Je pense que, dans tous les domaines, un modèle nous guide toujours. J’ai écouté des artistes du pays et d’ailleurs, mais je ne saurais pas citer un nom. Au moment de composer, je me laisse guider par mon âme, mon intérieur. J’écoute tous les genres de musiques, et tous les styles. La musique française, du Beyonce, Rihanna, Brandy, tout quoi ! C’est au public de les détecter. Sans trop prévoir, je prends ma guitare et quand une mélodie me plaît, je me lance.

Comment vis-tu cette période si particulière au niveau sanitaire ?

C.B. : Depuis l’année passée, cette situation m’affecte fortement. Depuis la sortie de « Praefatio », je ne peux pas rencontrer mon public kinois ou congolais. C’est donc compliqué, j’ai hâte que les autorités fassent redémarrer les activités culturelles.

Te considères-tu comme une artiste engagée ?

C.B. : Actuellement, avec tout ce qui se passe dans le pays et ailleurs, je crois que chacun doit l’être ! Tout particulièrement, en tant qu’artiste, je pense devoir y contribuer. Les problématiques liées aux genres, à l’autonomisation de la femme, et de la jeune fille, ainsi que le sort des enfants m’interpellent fortement.

Quel conseil prodiguerais-tu à celles et ceux qui aimeraient suivre ta voie ?

C.B. : Je leur dirais qu’ils doivent se fixer des objectifs. Ce n’est jamais facile, la réussite ne vient pas tout de suite. On doit s’entourer des personnes adéquates, travailler jour et nuit, ne surtout pas s’arrêter. Il faut rêver grand et se donner les moyens d’y parvenir. Aux filles, nous avons les mêmes droits, nous pouvons arriver au sommet. Nous pouvons tout obtenir si nous savons que nous portons le monde sur notre dos. Céline Banza, merci et bon succès pour tes projets.

C.B. : Merci à Buzzz Magazine.

Interview réalisée par Iragi Eliya pour Buzzz Magazine.

Tags: Celine BanzaPraefatioPrix RFI Talent
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