On lui doit « Bumbafu Wako », « Be ma wife » ou « Stone Cold Madjozi ». Serein et décontracté, il transmet une bonne humeur souvent contagieuse à travers ses morceaux. Vous avez trouvé de qui on parle. De DJ Khalisto, bien sûr ! Qui d’autre ?! Rencontre.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur vous ?
Je cumule les activités d’artiste musicien, de DJ, et de producteur. En plus, j’ai fondé le Studio MONSON. En 2006, j’ai diffusé mon premier single « My Life and My Dream ». Un an plus tard, j’ai pu me faire connaître au festival Nzenze à la Halle de l’Étoile.
En 2008, j’ai sorti un single intitulé « Showtime », qui a connu un certain engouement auprès du public lushois. La même année, j’ai poursuivi mes études secondaires en Afrique du Sud.
En accord avec ma passion, j’ai entrepris des études de « Audio & Video Technology », tout en continuant, en parallèle, à produire et créer mes morceaux.
Comment as-tu décidé de te consacrer pleinement à la musique ?
En 2019, j’ai été invité à la Première édition de la « Congo Biennale » à Kinshasa. Ensuite, lors de mon retour à Lubumbashi, j’ai eu la chance de collaborer avec des artistes talentueux qui m’ont très chaleureusement accueilli. Cela m’a rendu enthousiaste sur le potentiel de l’industrie locale.
Et ton studio ?
« MONSON Studio » en août 2020 et, depuis lors, j’y ai travaillé avec différents artistes sur divers projets. Le studio ouvre ses portes à tous les créatifs qui ont envie de promouvoir l’expression libre.
Quel objectif voulez-vous atteindre en priorité ?
Je compte faire partie des artistes congolais qui confèrent une dimension globale à notre musique locale.
Interview réalisée par Jocelyn Ndombi pour Buzzz Magazine.