Dans un entretien au Guardian , Billie Eilish évoque tous les sujets qui auraient pu en mettre d’autres mal à l’aise. Son syndrome de Gilles de la Tourette par exemple, sa passion pour l’équitation ou encore sa perception du corps. « Si on se tient d’une certaine façon, qu’on marche d’une certaine façon, et qu’on se coiffe… C’est une grande perte de toujours essayer d’être tout le temps belle. C’est une perte de liberté immense de votre corps », déplore-t-elle.
Billie Eilish arrive à oublier un temps ses complexes, lorsqu’elle est sur scène. « C’est surtout parce que je porte des vêtements plus grands et que c’est plus facile de bouger sans tout montrer – ils peuvent être très peu flatteurs. En photos, ils ne ressemblent à rien. Parce que j’ai une relation terrible avec mon corps, donc je dois le mettre de côté. Puis je vois les photos de paparazzi quand je sors de chez moi en portant n’importe quoi. C’est juste toi et tout le monde est là : « Grosse ! », raconte la jeune artiste.
Pour Billie Eilish, les humains n’ont besoin de leur corps uniquement pour « marcher et faire caca », pour survivre. « Pourquoi ça nous importe autant ? Quand on y pense vraiment ? Pourquoi est-ce que les poils nous importent tant ? Pourquoi est-ce que tout le monde les détestent autant ? », questionne-t-elle.