Dans un revirement, la FIFA a annoncé vendredi que l’alcool ne sera pas autorisé aux abords des stades qatariens, comme c’était prévu. Une volte-face effectuée à deux jours du début de la compétition.
À deux jours du coup d’envoi de cette première Coupe du monde façonnée dans un pays arabo-musulman, ses organisateurs ont finalement mis à la benne un de leurs engagements de campagne. Dans un communiqué diffusé vendredi, la Fédération internationale (FIFA) a annoncé qu’« à la suite de discussions entre le pays hôte et la FIFA », il a été décidé de « supprimer les points de vente de bière des périmètres des stades » et de « concentrer la vente de boissons alcoolisées » dans les fan-zones et les établissements autorisés.
Commercialement, ce recul concerne en premier lieu le brasseur Budweiser (qui appartient au géant AB InBev), un des sponsors majeurs de la FIFA depuis trois décennies, qui paie environ 75 millions de dollars (72,50 M€) son ticket d’entrée pour le tournoi mondial.
L’Équipe