L’énergie solaire photovoltaïque ou EPV est une énergie qui est produite à partir du rayonnement solaire grâce à des panneaux que l’on appelle également des centrales photovoltaïques. Dans un pays « solution » comme la RDC où la fée électricité ne brille plus, elle pourrait être une réponse à grande échelle.
Son point fort :
Elle est renouvelable, car sa source, le soleil, est considérée comme inépuisable. Et recyclable. En outre, les panneaux solaires qui produisent de l’électricité par un rayonnement produit par le soleil forment une installation solaire qui peut être stockée dans un système d’alimentation autonome.
La performance des systèmes photovoltaïques s’est améliorée grâce aux avancées technologiques. Selon les technologies employées, un système photovoltaïque ne produit que 6 à 12 fois plus d’électricité qu’il n’utilise d’énergie primaire. En fin de vie, le panneau photovoltaïque aura produit 19 à 38 fois l’énergie nécessaire à sa fabrication et à son recyclage.
Quelques points faibles :
Son énergie fluctuante nécessite le développement des réseaux intelligents et de solutions de stockage. Déployée à grande échelle, l’occupation des sols des centrales photovoltaïques peut entraîner des risques de conflits d’usage avec des terres agricoles ou forestières.
Les contraintes d’occupation des sols doivent favoriser les installations sur grandes toitures comme les entrepôts, les bâtiments commerciaux ou industriels. On doit également évoquer la question de l’utilisation de métaux rares par certaines technologies minoritaires.
Indépendance énergétique
L’énergie photovoltaïque est un enjeu mondial affirmé lors de la conférence de Paris sur le climat. Elle est « une composante importante des politiques énergétiques et climatiques ». C’est un objectif politique et économique fondamental pour tous les pays.
Pour un pays dépourvu de ressources locales, les énergies fossiles nécessitent l’importation de combustibles, rendant l’approvisionnement énergétique dépendant de la situation géopolitique des pays producteurs et des fluctuations des marchés internationaux.
Selon une estimation théorique de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) effectuée à partir de la puissance installée à la fin de l’année 2021, le photovoltaïque peut produire un peu plus de 5 % de l’électricité mondiale et environ 7,2 % dans l’Union européenne.
La solution du remplacement
L’énergie solaire reste une des solutions de remplacement les moins contestables. En progressant rapidement en matière d’efficacité et de coût, elle devrait « atteindre la compétitivité économique dans les prochaines années et se présente comme un élément de réponse durable à la demande d’électricité ».
Au départ, le marché mondial du photovoltaïque a été créé par les besoins d’électrification de systèmes isolés du réseau comme les satellites, bateaux, ou de sites et instrumentations isolés, etc.
Le progrès des techniques de production de cellules photovoltaïques a entraîné, à partir des années 1990, une baisse des prix qui a permis d’envisager, une production de masse pour le réseau électrique.
Il faudrait théoriquement l’équivalent de la production d’une surface photovoltaïque de 100 000 km2, soit la superficie de l’Islande pour couvrir la totalité des besoins de notre planète en électricité.
Et nous ?
L’énergie solaire photovoltaïque est disponible partout. Elle offre un fort potentiel de développement et un impact environnemental faible. Sa technologie est facilement modulable et sa pose sur les bâtiments permet un déploiement sans emprise au sol.
Certes, il n’est pas possible de se passer complètement de connexion à un fournisseur d’électricité, dans ce contexte la RDC est un cas d’école. Alors que le taux d’ensoleillement est l’un des plus forts du continent, pourquoi alors ne pas encourager l’utilisation du soleil comme nouvelle source d’énergie qui plus est, a l’avantage d’être non polluante et économique ?
En effet, son coût a été divisé par 100 environ en 40 ans (de 1980 à 2020). Alors, qu’attendons-nous pour commencer notre révolution ?
