BUZZZ Magazine a rencontré Aurélie Mwadi, Miss Étoile Haut-Katanga 2022 pour une interview exclusive.
Qui est Aurélie Mwadi ?
Une étudiante en polytechnique, BAC 3 Chimie-industrielle à l’université de Lubumbashi. C’est l’aînée de la famille, quelqu’un qui aime Dieu, une entrepreneure qui travaille dans MLM, le marketing de réseau et dans l’événementiel et aussi une miss.
Comment l’aventure de Miss Étoile a commencé ?
Miss étoile est une compétition qui a réuni plusieurs agences. Comme vous le savez peut-être, il y a eu plusieurs compétitions avant. Finalement, il a été décidé de réunir toutes les agences pour en faire une seule pour représenter la province ailleurs et même au niveau local pour accompagner les événements du gouvernement.
Il y a eu d’autres candidates indépendantes, qui sont venues seules, sans être accompagnées. Ça n’a pas été facile parce que c’est une compétition qui demande beaucoup d’énergie.
Comment avez-vous vécu la compétition, les difficultés ?
Ce furent principalement les challenges. Il y en a eu plusieurs pour passer les étapes ; Challenge d’effort physique avec les militaires, challenge de cuisine, challenge de sport, etc. Et la formation en informatique, des petites choses qu’on doit toujours connaitre au quotidien. Ce n’était pas toujours facile de s’entendre, plusieurs femmes au même endroit n’est pas toujours simple.
Il fallait rester calme, humble, une miss est aussi appelée à être sociale, donc il faut savoir vivre pendant la compétition avec les autres candidates pour déterminer laquelle sera capable d’incarner ce rôle de miss. Malgré les quelques tiraillements, tout s’est bien passé.
Vous êtes la Miss Étoile Haut-Katanga 2022, pensez-vous l’avoir mérité ?
Il y a eu des compétitrices aussi compétentes que moi, mais je pense avoir tout donné pour mériter cette couronne. Je l’ai méritée parce que j’ai bossé très dur. Il n’y a pas que la beauté, il y a également la beauté intellectuelle, morale, etc. Il faut ainsi évaluer tous ces paramètres-là.
Quand on te pose une question de culture générale par exemple, tu dois être capable d’y répondre.
Quel fut votre atout ?
Je ne dirai pas que j’ai quelque chose de plus que les autres, mais ce jour-là, j’ai dû faire quelque chose de plus pour me démarquer. Entre autres, je dirais « mon parler », car marcher, il y a certainement des miss qui marchent mieux que moi, sourient plus que moi et qui sont aussi peut-être plus belles que moi. J’ai essayé de m’améliorer pendant toute la compétition, de travailler sur les failles que j’ai relevées durant les challenges pour que cela ne se produise pas le jour de la finale.
Peut-être était-ce simplement ma chance d’avoir cette couronne, ma deuxième d’ailleurs.
Comment conciliez-vous votre vie privée, d’étudiante et de miss ?
Ce n’est pas toujours facile. Les cours sont une priorité, mais il faut également participer aux répétitions, aux challenges. Il faut avoir un calendrier bien défini. Heureusement, je pense avoir bientôt le temps de me consacrer encore plus à la vie de miss.
Quel conseil pourriez-vous donner aux jeunes filles qui viennent après vous ?
On ne va pas se mentir, il y a plein de préjugés sur les miss. Je pense que quand tu es focus sur ce que tu fais, tu assumes tes choix, ce n’est pas dangereux. J’encourage les jeunes filles car ce sont elles qui changeront l’image des miss.
Et lorsque vous vous retrouvez devant le jury de challengers qui exigent quelque chose pour vous permettre de passer les étapes, c’est toi qui décides et personne d’autre. Et j’ai déjà vu le public refuser la décision du jury.
Si je n’ai pas eu des couronnes depuis 2017, ce n’est pas parce que je n’avais pas la capacité, mais parce que j’avais refusé certaines choses. L’éducation que l’on reçoit de nos parents, la maison et celle de l’église doivent nous accompagner partout. Le courage, c’est ce qui nous aide à réussir.
Dans les cinq, dix ans à venir, comment voyez-vous votre vie de miss ?
Je me vois Miss Congo. Pour moi, je ne suis qu’au début et je ne vais pas arrêter. J’aimerais avoir la couronne de Miss Congo ou encore Miss Africa.
Merci Aurélie
C’est moi qui vous remercie.