Comment avez-vous commencé la musique ?
Je suis bercée par la musique depuis mon enfance, à 5 ans j’accompagnais ma sœur à l’église. Impressionnée par le chant de la chorale j’ai décidé de commencer à chanter à l’école de dimanche, une chorale d’enfants avec l’aide de ma sœur.
Ma rencontre avec Thomas LUSANGO je l’appelle maestro, qui m’a encadré dans le centre culturel Ndaro, un espace dédié à l’accompagnement des jeunes talents, a fait l’artiste que je suis et grâce à lui, je me suis produit pour la première fois au Festival Amani en février 2017.
La collaboration avec Ndaro m’a amené à me produire plusieurs fois à l’Institut français de Bukavu. Et aujourd’hui, ma musique se présente comme un mélange des rythmes traditionnels, du jazz, de la soul et d’autres sonorités recherchées.
Parlez-nous de votre parcours artistique.
J’ai commencé ma carrière professionnelle en 2020 avec mon tout premier single « Déraisonnés ». Ensuite, mon deuxième single « Nashi » est sorti, suivi de plusieurs concerts la même année. En 2022, j’ai sorti mon Ep L’AIR EST VRAI dans lequel je m’exprime librement sur le vécu quotidien en racontant les réalités de notre société.
Femme, chanteuse, j’imagine que ce n’est pas toujours évident ! Vous le vivez comment ?
Je fais face aux nombreuses difficultés comme toute femme musicienne. La question du leadership féminin dans un monde d’hommes se pose toujours et grâce à ma nature combative, je reste débout et je m’impose avec le souci de bien tenir mon rôle dans ma société.
Quels sont vos prochains projets ?
Mon équipe et moi travaillons sur le projet d’un grand concert à Kinshasa cette année. Nous préparons aussi une tournée européenne et un autre EP avenir.
Avec quel artiste aimeriez-vous collaborer dans l’avenir ?
J’aimerais collaborer avec les artistes qui partagent le même univers que moi, par exemple Brymo, Angélique Kidjo, Fatoumata Diawara ou GIMS.
Joyce Kaj Ep L’AIR EST VRAI – sortie 2022