Une question qui prête à rougir mais qui a son importance car il ya trop d’informations contradictoires sur le sujet. Le sexe induit une fluctuation de certaines hormones du corps humain, responsable en partie, de la prise de muscles. Maintenant, reste à savoir si ces changements hormonaux dûs au sexe sont positifs ou néfastes pour la musculation.
Le fameux taux de testostérone
La testostérone est l’hormone sexuelle des hommes. Elle revêt une importance non négligeable pour augmenter ses performances musculaires et favoriser la prise de muscles. Beaucoup moins présente chez la femme, ces dernières ont plus de difficultés à prendre du muscle.
La testostérone est l’hormone de la libido et de la prise de muscles. Une baisse de taux aura une influence négative sur ces deux aspects. On dit que les sportifs ont une activité et un désir sexuel supérieur à la moyenne. Ceci s’explique en partie en raison de l’augmentation de la testostérone au cours de l’entraînement, notamment grâce aux exercices poly-articulaire comme le squat, le développé couché et le soulevé de terre.
Mais que disent les études quant à savoir si le sexe est nuisible pour la musculation ? On peut avancer l’idée que le taux de testostérone chute après une relation sexuelle mais cette chute est la résultante d’une forte augmentation durant l’acte. Après l’acte sexuel, le taux de testostérone chute pour revenir « à la normale ». Ceci ne semble donc pas avoir d’influence significative sur la prise de muscles.
Pas de sexe avant une activité sportive
Certains athlètes s’interdisent toute relation avant une compétition ou un entraînement. Là encore, allons chercher la réponse chez nos hormones. Après l’acte, il se produit une libération de prolactine et d’ocytocine. Ces deux hormones ont des vertus apaisantes et relaxantes.
Cet état induit par le sexe n’est pas compatible avec la musculation dont l’objectif est de produire un maximum de force. Pour être performant à la salle, il convient donc de s’abstenir au moins 2h avant votre séance si vous souhaitez en tirer pleinement profit. Mais attention à l’abstinence qui peut se répercuter sur le psychique. Le moral s’en trouvera modifié avec une augmentation de l’agressivité.
Les relations sexuelles optimisent la récupération musculaire
Quant au sexe après la musculation, c’est une autre histoire. La prolactine et l’ocytocine ont des vertus relaxantes et apaisantes. Elles favorisent l’endormissement et améliorent la qualité de sommeil.
On sait l’importance d’une nuit réparatrice pour construire du muscle, on peut supposer alors que le sexe après une séance de musculation est bénéfique. Ces hormones permettent à l’athlète de s’endormir dans un état de bien-être favorable à la récupération musculaire.
Les études scientifiques sérieuses concernant l’impact du sexe sur la musculation se font rares, car les volontaires masculins sont peu nombreux. Quant aux femmes, c’est encore plus compliqué.
Néanmoins, quelques études ont pu mettre en évidence que l’orgasme féminin aurait des vertus antidouleur et soulagent les douleurs musculaires. Le sexe après la musculation serait également bénéfique afin de favoriser la récupération et l’état d’apaisement.
Faites-vous plaisir
Pour résumer, le sexe ne nuit ni à la prise de muscles ni à vos performances sportives. La seule recommandation est d’éviter le sexe 2h avant un entraînement de musculation ou une compétition.
Le sexe ne fera pas dégringoler votre taux de testostérone. Du coup, fini les excuses. Il vous reste encore celui du fameux mal de tête mais si l’envie est là, ne vous privez pas et faites-vous plaisir !