Divine Beloti est réalisatrice et fondatrice de Lushitrap à Lubumbashi. Buzzz Magazine l’a rencontrée.
Tu es à la tête de Lushitrap, peux-tu nous en parler ?
Aujourd’hui, je définis Lushitrap comme une maison de production vidéo à part entière et un média axé sur la promotion de la culture dans sa globalité avec un accent sur l’univers musical… Nous réalisons différents types de concept vidéo autour de la musique (interviews, mini clips, etc.).
Comment l’aventure a-t-elle commencé ?
Tout a commencé quand j’étais encore étudiante à l’école supérieure d’informatique Salama, aujourd’hui université Don bosco, en 2018 j’ai créé un site de musique que j’ai nommé Lushitrap (lushitrap.com) le but de la plateforme était d’avoir un répertoire musical lushois et d’aider les artistes à augmenter leur visibilité. Deux ans plus tard, j’ai entamé la production de petites interviews.
Comment Lushitrap a été accueilli par le public ?
J’ai reçu beaucoup d’artistes sur le site. Il y avait pratiquement 5 nouveaux comptes artistes tous les jours pendant la première année. Les émissions ont été appréciées, c’est comme ça qu’on célèbre l’anniversaire de Lushitrap par un concert mettant en avant les talents de notre ville (tous les mois d’août).
Quelles sont les perspectives de Lushitrap ?
Nous recherchons des personnes désireuses de prendre des espaces publicitaires dans nos émissions, cela permettrait d’offrir à ces entreprises ou particuliers notre audience et, de notre côté, ça nous permettrait de faire vivre l’équipe, car les émissions vivent principalement des sponsorings. Une seconde perspective serait d’acquérir plus de matériel pour une meilleure réalisation de notre contenu et de nos clients.
Comment vois-tu Lushitrap dans 5 ans ?
Lushitrap en tant que maison de production vidéo, j’aimerais avoir les capacités de produire en grande quantité différents types de contenu de qualité.
Un grand studio avec divers décors et une équipe efficace. En tant que média, je voudrais être réellement impactant. Pour l’événement-concert, j’aimerais qu’on devienne un grand festival comme ceux de Côte d’Ivoire ou du Ghana.
Enfin, j’aimerais avoir une marque de vêtements vendus comme des petits pains (rires).
Un mot pour la fin.
À ceux qui veulent se lancer dans n’importe quel domaine, ce n’est pas l’argent qui peut être un frein à votre développement, commencez où vous pouvez et, avec de la persévérance, vous tomberez sur des opportunités qui permettront à votre projet de grandir. Chez nous, on dit, « Lushitrap, le délire est grand ! »